Les chocolats : cadeau idéal de fin d'année et de noël
Savez-vous pourquoi les chocolats de fin d’année et de Noël sont les cadeaux traditionnels idéals que tous le monde adore ?
Depuis très longtemps le chocolat se classe systématiquement comme favori sur le podium des cadeaux de Noël et des Fêtes de fin d’année. Cet intérêt pour le chocolat est même croissant alors que les livres, les jouets et l’argent complètent le podium. Le chocolat reste donc indétrônable à cette place et cela depuis plusieurs générations. On peut affirmer sans risque que le chocolat fait partie intégrante de l’esprit de Noël et des Fêtes de fin d’année.
D’où vient ce succès des chocolats de Fin d’année et de Noël ? Pourquoi les chocolats, pralinés, ganaches, orangettes ou autres mendiants, nougatines, truffes ou spécialités typiquement de Noël telles que bûches et chocolats de l’avent, sont-ils si prisés ?
La raison générale est que le chocolat procure du plaisir, autant gustatif que social et que le cadeau de chocolat a toujours valorisé et gratifié celui qui offre tout autant que celui qui reçoit.
Ce statut que beaucoup d’autres cadeaux lui envient, est en fait le résultat de trois réalités :
1. le chocolat a été longtemps un produit rare, synonyme de précieux et de cher
L’histoire remonte plusieurs siècles. Les fèves de cacao, avant même que le chocolat n’existe, étaient utilisées par les peuples Mayas et Aztèques de façons bien particulières. Déjà conscients de la richesse et de la rareté des fèves de cacao, ces peuples les utilisaient comme monnaie d’échange. Ils donnaient ainsi au cacao une valeur inestimable. De même, ils préparaient une boisson chocolatée, le « cacahuatl » pour les Mayas et le « xocoalt » pour les Aztèques, préparée avec les fèves de cacao écrasées et de l’eau et, cette boisson était réservée aux invités de marque, des empereurs et des rois régnant sur ces peuples amérindiens.
De retour en Europe, les espagnols conquistadores de l’Amérique Centrale ont immédiatement considéré le chocolat comme un trésor qu’ils ont réservé à la cour royale d’Espagne puis progressivement à toutes les cours royales européennes. C’est comme cela que le chocolat a conquis ses lettres de noblesse et est devenu un produit luxueux et prisé qui s’offrait et se consommait dans les occasions de fêtes et de réjouissances.
Puis le temps et l’évolution ont fait leur œuvre, la démocratisation a progressivement permit au plus grand nombre de profiter du chocolat ; mais il a cependant gardé ses lettres de noblesse et il est resté un luxe que l’on a toujours réservé aux occasions de choix, à l’image de Noël et des Fêtes de fin d’année. L’offrir en cadeau est une grande preuve d’estime.
Aujourd’hui, le chocolat ne jouit pas toujours du même prestige car il en existe différentes qualités, mais le chocolat conserve néanmoins son caractère exceptionnel en particulier le chocolat imaginé et confectionné par les grands chocolatiers qui rivalisent d’inventivité pour procurer toujours plus de plaisir. La Maison RICHART quant à elle a choisi de ne créer que des chocolats à thème, par exemple pour Noël et les Fêtes de fin d’année, et des chocolats spécialement aromatiques car ce critère est celui qui génère le plus de plaisir.
2. Noël et la Fin d’année sont depuis très longtemps une époque de réjouissances
Noël n’a pas toujours été une fête chrétienne. Les racines de cette fête et des Fêtes de fin d’année remontent à des croyances de l’époque romaine. La date du solstice d’hiver a toujours fasciné les populations qui considéraient le moment à partir duquel les jours cessaient de diminuer et commençaient à augmenter comme une date fondamentale dans le cycle de la vie. Ce retour du jour et donc du soleil était synonyme de retour à l’abondance à travers les récoltes que le soleil ne manquerait pas de faire croître. Ce symbole était digne de Fête. Les romains païens adoraient leur dieu Sol Invictus (soleil invaincu) et donc ne manquaient pas chaque 25 décembre de fêter le moment de son retour. C’était les Saturnales romaines, fêtes qui duraient plusieurs jours, au cours desquelles les romains portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient des cadeaux. Le nom de Noël signifie nativité et les romains fêtaient alors une sorte de nativité du soleil.
Cette tradition de fêter le retour des jours plus longs n’était pas propre à la civilisation romaine qui fêtait cependant l’évènement d’une façon particulièrement importante.
Ce n’est qu’au IV siècle que la fête chrétienne de Noël le 25 décembre a été instituée comme date commémorative de la naissance de Jésus-Christ. Cette date est incluse dans une période que la religion chrétienne a fait démarrer environ 4 semaines avant (c’est l’avent), pour se terminer le 6 janvier avec la fête des rois mages (l’épiphanie). La tradition de la messe de minuit remonte elle au Moyen-âge et les crèches de Noël datent de la Renaissance.
Aujourd’hui, la fête religieuse cohabite avec une fête profane et familiale qui s’est accaparée beaucoup d’éléments traditionnels et pas nécessairement religieux accumulés au cours des siècles. C’est le cas par exemple des sapins de Noël. On ne peut pas dater avec précision à quand remonte cette tradition totalement païenne. On sait cependant que dans certains pays, un rituel célébrait la solstice d’hier en décorant un arbre, symbole de la vie et du renouveau de la sève. On retrouve aussi ce symbole de l’arbre dans le monde antique et médiéval.
En France, les premiers sapins de Noël dateraient de 1521. En effet, dans un village d’Alsace, on en retrouve la trace dans les registre municipaux. C’est essentiellement après la guerre de 1870 que la tradition s’est développée.
3. les réjouissances de Noël et de Fin d’année s’accompagnent de cadeaux
Si les Saturnales romaines constituent la plus anciennes référence de réjouissances annuelles donnant lieu à des cadeaux, ce n’est pas la seule.
A partir du XIIe siècle la tradition de Saint Nicolas a vu le jour ayant pour origine la religion orthodoxe. La nuit du 6 décembre, Saint Nicolas apporte des friandises aux enfants sages : chocolat, bonbons, fruits secs, pommes et poires, pain d’épice… Cette tradition perdure dans beaucoup de régions alors que le père Noël fait la même chose dans d’autres régions. Notons que Saint Nicolas a une importance particulière en Lorraine puisqu’il est le patron de la ville de Nancy depuis 1477 date à laquelle il aurait favorisé la victoire des Lorrains sur les Bourguignons !
Au fil du temps la tradition des cadeaux s’est développée et ils sont devenus plus variés. Cependant, le caractère rare et précieux d’un objet a toujours favorisé son choix comme cadeau. Par exemple, à partir du XIXe siècle les enfants recevaient une orange, produit rare à l’époque.
C’est donc bien le caractère précieux, rare et bon gustativement du chocolat, associé à la tradition de cadeaux pour les fêtes de fin d’année qui ont fait du chocolat le cadeau idéal.
Alors aujourd’hui le chocolat de fin d’année et de Noël serait-il devenu un cadeau banal ?
Non évidemment, la tradition n’engendre pas la banalité. De plus, les chocolats de Noël aujourd’hui ne correspondent plus à ceux du passé, même récent. Enfin l’offre est très large, tant en ce qui concerne les variétés de chocolats que les chocolatiers qui les proposent.
Aujourd’hui le chocolat est donc beaucoup plus disponible que pour les générations précédentes et le chocolat est aussi beaucoup plus développé dans ses formes de présentation.
Cela ne signifie pas que les classiques sont en voie de disparition. Par exemple, les truffes et autres pralinés, palets or, ganaches, nougatines ont toujours une place de choix mais les chocolatiers à la pointe du métier proposent des spécialités de plus en plus recherchées et marquantes pour ces instants de fête.
Par exemple chez RICHART, les classiques truffes, palets or, pralinés, ganaches, nougatines sont toujours proposées pour Noël mais des collections typiquement de fêtes sont créées chaque année.