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La hotte du Père Noël remplie de chocolats

Il était une fois une hotte pleine de chocolats et de friandises

C’est une histoire des fêtes de fin d’année, avec une hotte remplie de douceurs : des chocolats pralinés, des ganaches, des chocolats au lait, de la nougatine, des orangettes, des truffes en chocolat, des pâtes d’amande, des noisettes, des amandes, des pistaches, de la pâte de fruit, des marrons glacés, des papillotes, ……. Cette histoire est aussi vieille que celle du vénérable Père Noël ! Elle prend sa source loin dans le temps. Certains la considèrent comme une manifestation récente et commerciale, mais en réalité cette histoire s’est déclinée depuis longtemps et sous diverses variantes selon les époques et les endroits ; et de toute façon cette histoire est la nôtre puisqu’elle nous ramène toujours systématiquement à notre propre enfance.

Le père noël et sa hotte : une origine fondée sur la fête et les cadeaux

La Fin d’année et Noël marquent depuis très longtemps une époque de réjouissances. Ce n’est qu’au IV siècle que la fête chrétienne de Noël le 25 décembre a été instituée comme date commémorative de la naissance de Jésus-Christ, mais cette fête n’a pas toujours été chrétienne. Les racines des Fêtes de fin d’année remontent à des croyances de l’époque romaine. La date du solstice d’hiver a toujours fasciné les populations qui considéraient le moment à partir duquel les jours cessaient de diminuer et commençaient à augmenter comme une date fondamentale dans le cycle de la vie. Ce retour du jour et donc du soleil était synonyme de retour à l’abondance à travers les récoltes que le soleil ne manquerait pas de faire croître. Ce symbole était digne de Fête. Les romains païens adoraient leur dieu Sol Invictus (soleil invaincu) et donc ne manquaient pas chaque 25 décembre de fêter le moment de son retour sur le calendrier. C’était les Saturnales romaines, fêtes qui duraient plusieurs jours, au cours desquelles les romains portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient des cadeaux. Il n’était pas question de chocolats des fêtes ! … mais l’idée de cadeaux et de réjouissances était bien présente.
Le nom de Noël signifie nativité et les romains fêtaient alors une sorte de nativité du soleil. Aujourd’hui, la fête religieuse cohabite avec une fête profane et familiale qui s’est accaparée beaucoup d’éléments traditionnels et pas nécessairement religieux. C’est le cas par exemple du Père Noël avec sa fameuse hotte.

Le père noël : un symbole de protection et de générosité forgé par saint nicolas et ses légendes

En regardant de près, le Père Noël a beaucoup de « parents », selon les régions : Saint Nicolas, le Père Fouettard, le Petit Papa Noël, le Bonhomme Noël, le Père Janvier ou autre Hérode de la Bible sont en effet de la même famille !
Mais Saint Nicolas est sans doute celui qui forgea le mieux la personnalité du Père Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Historiquement, Nicolas (270-310) était le fils unique d’un couple aisé. À la mort de ses parents, il emploie tout son héritage pour venir en aide aux nécessiteux. Nicolas devient ensuite évêque de Myre (dans le sud de l’actuelle Turquie). On dit qu’il fit de nombreux miracles dont un des plus célèbres renvoie à la biblique multiplication des pains : « une dure famine frappa toute la province de Nicolas et la nourriture se mit à manquer. Nicolas apprit alors que des navires chargés de grain avaient débarqué au port. Il s’y rendit et demanda aux matelots de donner au moins cent mesures de grain par navire. Après des réticences et des discussions, les marins s’exécutèrent, mais….. aucune diminution de leur cargaison n’a été observée. »
En réalité, les historiens déplorent le peu de renseignements concernant Saint-Nicolas. Cependant une véritable légende s’est formée au fil du temps et celà a vraiment commencé au XIIe siècle. C’est dans « La légende dorée », l’œuvre de Jacques de Voragine, célèbre chroniqueur italien du Moyen Age que l’on trouve les germes de cette légende de Saint Nicolas.
Au fil du millénaire qui s’est écoulé depuis, d’autres récits sont venus enrichir cette légende qui aujourd’hui nous fait apparaître Saint Nicolas comme un homme très populaire, bon, nourrissant les affamés, sauvant les voyageurs, et en général défenseur des pauvres. La tradition a même forgé la fameuse légende des « trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs ». Saint Nicolas les aurait ressuscités au bout de 7 ans, alors qu’un boucher sanguinaire les aurait hébergés pour ensuite les mettre au saloir !
Autre exemple, la tradition populaire va jusqu’à relater le fait qu’un jour des bourses d’or auraient atterri dans des chaussures séchant près du feu. La légende du Père Noël n’est pas loin !
C’est de cette réputation de bonté et de véritable père nourricier assurant l’abondance qu’est née la hotte de Saint Nicolas. C’est à partir de là que s’est développé le mythe d’un personnage généreux et protecteur qui chaque fin d’année, fait rêver les enfants et même les adultes qui attendent avec impatience son passage. Le mythe a fait son chemin et progressivement selon les régions, le passage de Saint Nicolas a été remplacé par celui d’un membre de sa famille souvent appelé le Père Noël, avec sa hotte.
C’est comme cela que depuis le XIIe siècle, chaque fin d’année, la date variant d’une région à l’autre, Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison pour livrer des cadeaux aux enfants sages. Bien évidemment, à cette époque de l’année, tous les adultes sont redevenus des enfants et tout le monde a été sage !
Toute cette histoire et cette légende nous montrent bien que le Père Noël n’est pas une invention récente purement commerciale. C’est simplement un espace de poésie qui mêle le sacré et le mythique et qui nous renvoie systématiquement à notre histoire personnelle faite de nos émotions d’enfants que nous retrouvons chaque fin d’année et tout au long de notre vie.

La hotte du père noël, synonyme de profusion de cadeaux

Aujourd’hui le Père Noël dispose d’un grand nombre d’attributs qui lui confèrent une identité unique. Une silhouette plutôt ronde, un âge plutôt avancé, mais un visage bon enfant, des joues un peu rouges, des habits rouges et blancs, avec de la fourrure, des bottes, un bonnet, une houppelande, un traineau tiré par des rennes au nez rouge, des clochettes… et surtout une belle hotte débordante de cadeaux. Ce sont les gènes du Père Noël forgés tout au long de l’histoire. Impossible de ne pas identifier le Père Noël en présence d’un tel personnage.
Parmi tous ces attributs, la seule hotte nous fait penser au Père Noël ! Il s’agit bien là de l’objet de nos désirs. Nous aimons tous le Père Noël mais nous aimons surtout le contenu de sa hotte. Elle représente la porte d’entrée d’un univers poétique et merveilleux que nous avons tous construit pendant notre enfance et qui se matérialise chaque fin d’année au moment d’ouvrir les cadeaux. C’est la clé de nos émotions, que nous attendons, car elles prennent déjà naissance dès que nous imaginons le Père Noël en train de préparer les paquets qu’il va nous distribuer.

Pour les gourmands, la hotte RICHART est gorgée de friandises à déguster

La Maison RICHART se transforme en Père Noël. Chaque année dès les premiers jours de décembre, les hottes sont soigneusement préparées. Celle-ci contenant plutôt des pralinés, aux amandes, aux noisettes, aux pistaches, ou même du praliné aux noix du Périgord, juste torréfiées pour développer les arômes grillés délicatement mêlés au caramel de la cuisson. Celle là plutôt orientée ganaches : au cacao Grands Crus d’origine, au jus de framboise, au café arabica, au jus de mangue et fruit de la passion, toutes à la texture lisse et soyeuse….. Enfin, la plus grosse, l’énorme hotte, pour les plus sages ou pour les plus gourmands : une profusion de chocolats pralinés, ganaches, coulis, chocolat noir, chocolat au lait et même chocolat blanc, sans oublier les pâtes de fruits, les marrons glacés et les truffes au chocolat noir, les mendiants, les nougatines croustillantes, les orangettes fondantes…
Une farandole de plaisirs tous capables de déclencher un instant de tendre plaisir, à partager ou pourquoi pas à garder pour soi tout seul.

Père Noël ou pas, n’oubliez jamais : dégustez uniquement ce qui a du goût. Le reste ne vous concerne pas car vous êtes un gourmet.