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La bûche de Noël RICHART

Qui peut imaginer célébrer les Fêtes de Noël et de Fin d’Année sans la traditionnelle bûche sur la table du dessert ? Il s’agit là d’une des traditions les plus suivies qui fait l’émerveillement de tous au moment des Fêtes.
Cette coutume gourmande dont on ne peut dater avec certitude l’origine plonge ses racines loin dans le temps mais aussi loin de l’univers des desserts et des friandises.

Quelle est l’histoire de la bûche de Noël ?

L’origine de la bûche de Noël est controversée ou en tout cas il existe plusieurs versions, selon les pays, les régions et les époques. La plupart du temps, cette coutume semble cependant remonter à l’époque préchrétienne et au moyen âge, dans le cadre de rites païens liés à la célébration du solstice d’hiver.

Évidemment, à cette époque il n’était pas question de dessert mais simplement de célébrer le retour progressif vers les beaux jours et la prochaine re-naissance de la nature. A cette période du calendrier, en plein hiver, on tentait de s’assurer au mieux un avenir prospère en pratiquant le rite de la bûche, fondé selon les pays et les époques, sur la religion ou en tout cas toujours empreint de spiritualité.

Ainsi par exemple dans les pays nordiques on célébrait la fête de Yule au cours de laquelle on faisait brûler dans la cheminée une énorme bûche de chêne ou de hêtre. Cette bûche se consumait lentement, l’idéal étant qu’elle puisse durer pendant les douze jours du cycle des réjouissances ou au moins pendant trois jours.

D’une façon générale, la bûche de Noël réunissait tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial. Selon les époques on bénissait le feu en suivant un rite païen. Chacun observait les flammes pour en retirer des signes de prospérité tels par exemple que le nombre de mariages ou de naissances qui allaient se produire dans l’année, sans compter l’espoir des bonnes récoltes à venir. Pour cela, l’ancêtre frappait régulièrement la bûche à grand coup de pelle pour en faire jaillir des étincelles dont le nombre donnerait tout simplement le nombre de bonnes nouvelles dans l’année qui démarre !

En France, par exemple en Provence la bûche était choisie dans un arbre fruitier (prunier, cerisier et olivier). Le rite d’allumage consistait à prononcer en provençal : «Cachafio, Bouto Fio» – Cache le feu (ancien), allume le feu (nouveau) ; Dieu nous comble d’allégresse. L’ancêtre de la famille arrosait la bûche, de vin, de lait ou de miel.
Chaque région française avait sa propre tradition, mais toutes consistaient à fêter le solstice d’hiver et l’annonce du renouveau prochain de la nature, rite plus ou moins mâtiné de spiritualité chrétienne.

Comment est née la bûche de Noël, traditionnel dessert d’aujourd’hui ?

On n’en connait pas exactement l’origine. Certains disent qu’elle remonte au XIXe siècle. On parle d’un apprenti pâtissier de Saint-Germain des Prés qui en 1834 aurait imaginé ce nouveau dessert de fête. On parle aussi d’un glacier de Monaco, au service du Prince Charles III qui l’aurait imaginé vers la fin du XIXe siècle.
Peu importe l’origine, la certitude est que depuis la fin de la dernière guerre mondiale la bûche de Noël perdure sur nos tables de Fêtes de fin d’année. Cette tradition plutôt française existe néanmoins dans d’autres pays, essentiellement francophones : Suisse, Belgique, Québec, Liban …

A cette époque, dans sa pâtisserie de la Croix Rousse à Lyon, Joseph RICHART confectionnait ses bûches de Noël suivant la technique de l’époque. Il s’agissait d’une abaisse de génoise, très plate, sur laquelle était étalée un appareil de fourrage (le plus souvent de la crème au beurre aromatisée voir alcoolisée), puis l’ensemble était enroulé pour obtenir un rouleau qui servait de structure au dessert. Le décor était dressé à la douille « chemin de fer » pour imiter les striures de l’écorce, avec quelques décors du style champignons, feuillage, nœuds du bois, hache, scie, petits lutins, etc..

Depuis, la pâtisserie à beaucoup évoluée. Aujourd’hui les pâtissiers de la Maison RICHART confectionnent les bûches avec 2 objectifs bien précis.

  • Le premier consiste à favoriser la légèreté du dessert : mousses de fruits, crèmes au mascarpone, crèmes mousselines, crème chiboust, gelée végétale, crémeux et toutes sortes de biscuits, allant du très moelleux et très fondant au plus croustillant, tout cela sans oublier les bûches glacées ;
  • Le deuxième objectif des pâtissiers RICHART est essentiel puisqu’il s’agit de la raison d’être de la Maison, véritable leitmotive : « Imaginer et créer des friandises qui sont très parfumées ou qui ont « du goût » et qui de ce fait sont capables de projeter le dégustateur dans un univers merveilleux ». Pour les bûches RICHART, cela consiste à donner le maximum de goût à la bûche pour ne pas en faire un séduisant ramassis sucré. Cela passe notamment par la mise en œuvre d’ingrédients très aromatiques, incorporés richement dans les recettes, accompagnés d’une bonne maîtrise de la saveur sucrée et du taux de matière grasse afin de ne pas masquer ces arômes ;

Cela donne des bûches enchanteresses comme par exemple :

  • La bûche Infuzzz, sous son manteau noir profond rehaussé d’une pointe d’or, cache une superposition de biscuits moelleux, de compotées aux notes d’hespéridés et de mousse à la vanille Bourbon, l’ensemble réveillé par de délicates bulles d’infusion gorgées de vanille Bourbon et d’agrumes, qui explosent en bouche et viennent relever les parfums raffinés de la bûche.
    Délicatesse, légèreté, cette sensation finale plonge le fin gourmet dans un tourbillon de vitalité et de fraîcheur !
  • Les bûches classiques comme la Chuabello, superposition de biscuits imbibés de chocolat, ganache au chocolat Chuabello du Venezuela et biscuit sacher, l’ensemble noyé sous une mousse au chocolat RICHART Chuabello ou bien la bûche Marron Glacé d’Ardèche, superposition de biscuits, compotée de marrons glacés, ganache légère au chocolat, le tout noyé sous une mousse aux marrons glacés d’Ardèche relevée d’une pointe d’agrumes (pamplemousse et citron) ou encore la bûche Rouge Glacée superposition de madeleine aux amandes imbibée citron, sorbet fruits rouges avec morceaux et framboise, mousse glacée griotte, macarons, l’ensemble noyé sous une mousse à la vanille de Tahiti ;
  • Les bûches RICHART Esprit de famille, délicates superpositions de biscuits madeleine châtaigne, ganache et compotée fraise des bois avec morceaux de fraise des bois, compotée de pommes caramélisées et bulles au coulis de fraise ;
  • Les bûches intenses, comme Noël autour du monde, crémeux ganache chocolat aux épices (cannelle, girofle), cubes de raisins et fruits confits macérés au cognac, macaronnade cannelle et sésame grillé, crémeux figue et noix, l’ensemble sous un manteau biscuit citron, décors chocolat façon velours et macarons ;
  • Les bûches « Pleins fruits », par exemple fruits frais de saison, suprême vanille et compotée de framboise, sur sablé breton au beurre AOC de Bresse et fleur de sel de Guérande ;
  • L’intemporelle « Noire de RICHART », déclinaison autour du chocolat RICHART Chuabello 70% (biscuit, crémeux et mousse), glaçage chocolat, le tout sur sablé breton au beurre AOC de Bresse et fleur de sel de Guérande ;
  • La bûche Noël en provence, crémeux noix, suprême nougat aux zestes d’orange confits, pistaches torréfiées et éclats de nougatine, l’ensemble sous un manteau biscuit madeleine orange et noix, décor façon velours et oranges confites ;
  • La Bûche glacée marrons glacés, déclinaison autour du marron glacé : superposition de crème de marrons en glace et nougat glacé aux marrons, décor vermicelles crème chantilly aux marrons et marron glacé. Glaçage au marron ;
  • La Bûche Infini’Mandarine, déclinaison autour de la mandarine : suprême mandarine, crémeux mandarine, compotée de mandarine avec zestes d’oranges et de citrons confits et biscuit joconde, le tout sur un sablé au sucre muscovado noir de l’ïle Maurice ;
  • La Bûche Xocolate, sous un glaçage en chocolat noir, déclinaison autour du chocolat RICHART Chuabello 70% : brownie chocolat, crémeux chocolat noir, mousse truffée chocolat noir, le tout sur sablé au sucre muscovado noir de l’île Maurice ;
  • La Bûche Infiniment cassis, superposition de mousse au cassis, biscuit au chocolat blanc et ganache montée chocolat blanc, l’ensemble sur un sablé au sucre muscovado noir de l’île Maurice ;
  • La bûche Infiniment’exotic, superposition de mousse fruit de la passion, ganache montée au chocolat au lait, dacquoise noix de coco et compotée de mangue, l’ensemble sur un sablé au sucre muscovado noir de l’ïle Maurice ;
  • La bûche Noël au coin du feu superposition de suprême noisette et éclats de nougatine, crémeux noisette et noisettes caramélisées, biscuit dacquoise à la noisette, l’ensemble sur un sablé au sucre muscovado noir de l’île Maurice. Décor éclats de noisette en caramel ;

Laisser vous guider par le charme de la bûche de Noël

Comment ne pas se laisser enchanter par autant de desserts merveilleux qui chacun à leur manière raconte une histoire, parfois ensorcelante, dans le langage enjôlant du goût et en particulier celui des arômes de Mère Nature avec ses bons ingrédients. Même en fin de repas, après des agapes salées, un peu chargées en cette période, il est très agréable de se laisser porter par le coté charmeur du dessert lorsqu’il est bon. Et puis, penser à la belle histoire de la bûche de Noël, née il y a si longtemps, n’est-ce pas une façon supplémentaire de profiter de la magie des Fêtes de fin d’année?

N’oubliez pas : Vivez aromatique, c’est la couleur de la Vie !